jeudi 8 mars 2012

La voiture connectée devient une réalité au salon de Genève

Avec le temps, les constructeurs automobiles ont réussi à rattraper leur retard en matière de communication embarquée. Et, en l’occurrence, ils n’ont pas loupé le train des applications pour smartphone. Renault a profité du salon de Genève pour faire de la com’ sur la fameuse tablette R-Link, qui va équiper en primeur la toute nouvelle Zoé (un modèle électrique). Cette tablette intégrée a en fait été proposée par la branche automobile de TomTom, mais la marque au losange a souhaité garder la maîtrise de l’éco système. Il y aura donc un R-Link Store où on pourra télécharger des applications orientées autour de la conduite. Il y en aura une cinquantaine dès le lancement de la Zoé, en octobre prochain. Renault prévoit d’élargir à d’autres modèles ensuite cette tablette tactile, qui est intégrée au véhicule et dont la plateforme technique repose sur Android.



Comme je l’ai déjà écrit ici, Peugeot va pour sa part proposer sur la nouvelle 208, dès la fin mars, des services connectés grâce à Peugeot Apps. C’est un élargissement du service Connect avec des applications à télécharger et qui se pilotent depuis l’écran tactile embarqué. Une dizaine de services sont prévus dès le démarrage. Il est à prévoir que Citroën va se lancer à son tour, d’ici quelque temps.


L’autre constructeur qui communiquait sur ce thème à Genève était BMW. Avec BMW Live et BMW Apps, la marque bavaroise contribue à faire entrer Facebook et Twitter dans l’auto, ainsi que les services de Google (recherche locale, Panoramio pour les photos liées à la destination sur le GPS) et d’autres services géolocalisés. Mais, c’est aussi le cas de Mercedes dont le système COMAND on line peut s’enrichir de services connectés. Et c’est encore plus vrai sur la nouvelle Classe A, qui débarque sur le marché avec un kit pour Phone qui transforme le mobile du client en un véritable co-pilote électronique.
Bien sûr, il ne faut pas oublier non plus Toyota (qui propose déjà en France des services connectés), et encore moins Ford, pour qui l’avenir de l’automobile passe par cette thématique. En vérité, tous les constructeurs vont devoir intégrer cette nouvelle offre.