mercredi 4 juin 2014

Voiture connectée : un concept encore flou pour les français

Si l'on en croit un sondage réalisé par TNS-Sofres pour Aramisauto.com, la voiture connectée est un concept aujourd’hui familier pour 48 % des Français pour 48 % (52 % chez les possesseurs de VN et 37 % chez les possesseurs de VO). Soit, presque un sur deux. Cependant, les caractéristiques qui lui sont spontanément attribuées restent floues, et se limitent dans la plupart des cas, à un véhicule connecté à internet.
Ces technologies embarquées entraînent quelques craintes. Ainsi, 87 % des français craignent un renchérissement du coût d’achat qui rendrait l’acquisition d’un véhicule neuf encore moins accessible. 73 % d’entre eux considèrent en outre, que ces technologies embarquées sont de potentiels outils de surveillance (« Big Brother »).

A contrario, la voiture connectée est plutôt bien accueillie par les conducteurs, à partir du moment où elle apporte des bénéfices directs et attendus, tels que l’aide au pilotage (77 %), le renforcement de la sécurité (64 %) et l’amélioration du confort à bord du véhicule (61 %). Un Français sur deux serait d’ailleurs prêt à payer pour des services connectés répondants à la sécurité (localisation et immobilisation du véhicule en cas de vol, appel d’urgence en cas d’accident), ou l’aide à la conduite (trafic en temps réel). 54 % des conducteurs s’intéressent également à des services plus ludiques, tels que le multimédia, les applications smartphone, la commande du véhicule à distance, mais seulement 18 % d’entre eux seraient prêts à payer pour en bénéficier car perçus comme des gadgets. D'ailleurs, la moitié des conducteurs (50 %) perçoivent encore aujourd’hui « la voiture connectée » comme un gadget onéreux (57 % chez les possesseurs de VO), ses bénéfices mériteraient donc d’être clarifiés et mieux expliqués afin d’entraîner une adhésion plus importante.

Les Français appréhendent également l’obsolescence programmée de ces technologies embarquées et estiment qu’elles sont dépassées au bout de 5 ans, alors que la durée de vie d’un véhicule neuf est évalué par les Français à 12 ans.